J'aimais bien cette période de l'année où grand-père embauchait les journaliers dont le travail consistait à sectionner les cannes, les effeuiller puis les couper à la bonne dimension de façon à permettre leur chargement et leur transport jusqu'à l'usine sucrière. Lorsqu'il m'était donné d'accompagner un de ces chargements, j'étais émerveillé par ce patchwork de travailleurs... peser, décharger, entasser, diriger vers le tapis roulant, brasser, écraser, cuire... le tout pour parvenir à cet épais sirop " la cuite " qui deviendrait par la suite le jus puis le rhum... Bizarrement, il ne m'était pas interdit de me promener sur les passerelles et de m'enrichir de ces images de vie.
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